Graphisme

La communication visuelle englobe deux grandes familles de métiers : les métiers des industries graphiques qui sont essentiellement techniques et les métiers de la création visuelle à dominante artistique.
Les professionnels des industries graphiques fabriquent tout type de documents (livres, affiches, catalogues, emballages, tec.) conçus par les professionnels de la création visuelle. Les premiers s'appuient pour cela sur un savoir-faire pointu qu'un éventail de formations, allant du CAP au master, permet d'acquérir. Dans ce secteur on accède à des postes tels que chef d'atelier, conducteur de machines à imprimer, sérigraphe...

Panorama du secteur

Comparativement, les professionnels de la création visuelle ont des parcours plus variés et plus ouverts. Le nombre d'autodidactes diminue significativement, au profit des diplômés d'école d'art ou d'art appliqués.
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En plus de l’imagination il faut savoir manier tant le crayon que la souris ou le stylet de la tablette. Parmi les métiers possibles : graphiste, bien entendu, mais aussi illustrateur, designer et le nec plus ultra : directeur artistique qui gère une équipe de graphistes et apporte son style à tout type de création.
Enfin, l'informatique a contribué à la naissance de nouveaux métiers tels que l'animateur 3D qui crée des images de synthèse pour des productions audiovisuelles ou cinématographiques par exemple. Citons aussi l'infographiste, le concepteur-réalisateur multimédia... Et bien entendu le webdesigner sans lequel les sites Internet seraient d'une grande austérité et impersonnels. Signalétiques ou ergonomie de produits, les débouchés sont variés dans la communication visuelle.

Deux sites à découvrir

Pour les passionnés d'image et de communication visuelle, deux magazines en ligne à consulter :

Pixel Creation : disponible uniquement sur internet, cette revue présente l'actualité du secteur, les formations, les logiciels professionnels, les salons, etc.
http://www.pixelcreation.fr

Étapes : La version internet du célèbre magazine offre un panorama très complet des tendances, des artistes qui comptent, des expos et des évènements à ne pas manquer.
http://www.etapes.com
designer

L'industrie graphique

Dans une enquête de janvier 2017, le CEREQ Centre d’études et de recherches sur les qualifications), l'industrie graphique regroupe 56 551 professionnels et 5 663 entreprises en France. On compte 33 % de femmes travaillent dans ce secteur. Les activités de ces établissements ont toutes à voir avec l'imprimerie : prépresse, c'est-à-dire préparation des documents à imprimer (composition, photocomposition) ; impression proprement dite (impression offset, impression numérique, sérigraphie, etc.) ; et finitions (reliure, brochage, etc.).
Selon l’IDEP (Institut de développement et d’expertise du plurimédia), la région Île-de-France concentre à elle seule 21,7 % des emplois du secteur, avec 10 129 professionnels.
Sous l'effet du développement des technologies numériques et de la mondialisation, les métiers de l'imprimerie ont beaucoup évolué au cours des 15 dernières années. À l’avenir l’imprimerie sera essentiellement portée par l’impression des livres.

GRAPHITEC, le salon des professionnels de la communication graphique

Ce salon a lieu tous les deux ans. Le dernier a eu lieu en juin 2019. En 2017, le salon avait pour thème : « De l’imprimé au multicanal ». Il s’agissait de faire un point sur les récentes innovations technologiques et l’évolution de ces différents marchés à l’horizon 2018/2022.
salonPour plus d’informations : http://www.graphitec.com/
Les entreprises artisanales et les petites entreprises ont quasiment disparu. Aujourd'hui, le marché est aux mains de grands groupes internationaux qui intègrent toute la chaîne de fabrication (prépresse, impression, finitions). Les délocalisations se multiplient. Le secteur se modernise, mais reste fortement mécanisé : les ouvriers représentent encore 1/3 de la main-d'œuvre. Il s'agit essentiellement d'ouvriers qualifiés.
Coté cadres, les entreprises donnent actuellement la priorité aux profils expérimentés. Les ingénieurs de production et les commerciaux sont les plus recherchés. Les jeunes diplômes représentent à peine 6 % des cadres recrutés.

La création visuelle

Plus de 182 000 personnes en France travaillent dans la création graphique. Une grande majorité exerce en Île-de France, où se situent la plupart des éditeurs, agences de conseil en communication, studios de création multimédia, etc.
Graphiste, designer, illustrateur, maquettiste, directeur artistique... La création visuelle regroupe de nombreux métiers.
Plus encore que leurs confrères de l'industrie graphique, les professionnels de la création visuelle font les frais des difficultés économiques actuelles.
graphiste
Les annonceurs communiquent moins, la presse magazine se vend mal, les éditeurs de jeux vidéo délocalisent... Avec un chiffre d'affaires en progression, le livre jeunesse et la bande dessinée font figure d'exception : une aubaine pour les illustrateurs et les maquettistes, nombreux à participer à la conception de ces supports.
La création visuelle compte une forte proportion de travailleurs indépendants. Décrocher un poste salarié est difficile, surtout pour les jeunes diplômés. De même, les rémunérations dans le secteur ne progressent guère. Le statut de micro-entrepreneur facilite les débuts d'activité des jeunes graphistes, illustrateurs ou designers, en leur permettant de créer une structure professionnelle légère, avec des charges proportionnelles à leur chiffre d'affaires.

S’y retrouver dans les principaux diplômes

On peut facilement se perdre dans le dédale des sigles des formations artistiques. Or vous allez les retrouver tout au long de ce dossier pour décrire les métiers présentés.
Après le bac STI2A (sciences et technologies du design et des arts appliqués), vous pourrez en 3 ans obtenir un diplôme des Beaux-Arts avec le DNA (diplôme national d’art) dispensé dans l’une des 45 écoles nationales supérieures d’art en France. C’est le premier pallier pour poursuivre si l’on veut vers un DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique), en 2 ans supplémentaires qui mène à un bac + 5 et qui est également dispensé dans les écoles d’art.
dessinatrice
Le DNA et le DNSEP ont tous deux 3 options : art ; design : communication. Ensuite, suivant les écoles des mentions spécifiques sont parfois dispensées : art et scénographie ; bande dessinée ; design d'espace ; design graphique et multimédia ; images animées…
Via l’université il est possible d’obtenir à bac + 3 une licence professionnelle puis un master (bac + 5) dans le domaine des arts.
Parmi les diplômes d’arts appliqués maintenant, citons le premier niveau à bac + 2 : le DMA (diplôme des métiers d’art) qui mène ensuite au DSAA (diplôme supérieur d’arts appliqués) de niveau bac + 4.
Notez que pour les autres spécialités de baccalauréats, il est obligatoire de passer par une année de mise à niveau en arts appliqués (MANAA) avant de rentrer dans une école d’art (voir aussi encadré plus bas). Pour aller plus loin : ANdÉA (Association nationale des écoles supérieures d’art et design publiques).

MANAA : attention, réforme pour la rentrée 2018 !

La MANAA est amenée à disparaître progressivement et sera remplacée par le DNMADE (diplôme national des métiers d'art et du design) un diplôme en 3 ans de niveau licence. Les conditions d'admission pour intégrer ce nouveau diplôme peuvent être consultées sur la nouvelle plateforme Parcoursup : https://www.parcoursup.fr/

Les métiers de l'industrie graphique et de l'imprimerie

Comme toutes les industries, l'industrie graphique emploie surtout des spécialistes de la production. De l'opérateur à l'ingénieur, les besoins portent sur tous les niveaux de qualification. Ces exécutants doivent parfaitement maîtriser leur domaine, qui est essentiellement technique

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